Les robes : Style et confort!
Comme annoncé dans mon précédent article, il y avait des priorités assez évidentes dans mon entreprise de nouvelle garde-robes en taille mini. Mes hauts habituels, certes, n’étaient plus très seyants mais ils étaient portables. A l’inverse, à mesure que je perdais du poids, mes pantalons et jupes glissaient au point de menacer l’indécence. J’ai donc mis mes efforts en priorité sur les bas (pantalons, short, jupes) mais aussi sur une pièce mal aimée de mon ancien vestiaire : la robe!
Il faut dire que le marché des patrons indés regorge de tentations en la matière. Des robes confortables, faciles à coudre et qui donnent un style d’enfer. Mes choix se sont portés sur les robes que Charlotte Jaubert a déclinées de ses bodys Saïgon et Gashina ainsi que sur la pièce-phare de la nouvelle collection de Deer & Doe, « Orage ».
Gashina
J’avais déjà aimé le body Gashina au point d’en faire ma pièce maîtresse lors des réveillons de 2021. Pour le coudre dans sa version robe, j’ai choisi un tissu scuba de chez Fairy Factory : un tissu chaud, de bonne tenue, avec un taux d’élasticité parfait.



Résultat une robe très portable qui tourne de lessive en lessive sans bouger. Elle est vraiment polyvalente et convient tant pour le travail en présentiel ou à distance, qu’à la maison ou encore en sortie le soir. Actuellement, je la porte avec des bas noirs ou des collants en laine lorsque le temps l’impose et elle accepte tout avec bonheur. Donc, Gashina, la valeur sûre entre toutes!
Côté technique, j’ai opté pour une taille 38 en corrigeant au niveau des hanches (qui font 36 voire 34). Pour apporter ces corrections, je n’ai pas travaillé comme d’habitude sur le patron dès le départ, mais sur la cousette elle-même après essayage. De cette façon, elle suit vraiment les courbes de mon corps. Le tissu le permettait : il se tient très bien et se couds aisément.
Saïgon
Voilà qui donne des envies de voyage tout en restant chez soi! Parfait pour la casanière indécrottable que je suis… Ce modèle de Charlotte Jaubert ne me tentait pas sous forme de body. Je ne voyais pas très bien l’intérêt de tout ces drapés autour de la taille. Par contre, la version robe que Charlotte a proposé cette année dans un tissu de Torretto Tessuti m’a vraiment plue.
A tel point que je l’ai réalisée telle quelle, dans ce fameux tissu! Il s’agit d’un jersey de polyester de couleur champagne rosé (ça aussi ça inspire!) rayé de noir. Sans la démonstration convaincante de Charlotte, je n’aurais jamais tenté une robe dans cette matière. En effet, ce jersey est hyper fin, hyper lisse, pour ne pas dire fuyant :-D, et je craignais qu’il ne marque les contours du corps de manière peu flatteuse, voire même qu’il ne soit légèrement transparent.



Au final, jugez vous-mêmes, le drapé ne nuit pas et le tissu se comporte comme il faut. Au porté, cette robe est aussi confortable qu’une robe de nuit. Elle aussi peut se sortir en toutes circonstances!
Orage
Comme je l’écrivais précédemment, mon gros coups de coeur de l’année va à la marque Deer & Doe que j’ai découverte tardivement. La collection automne-hiver 2022 est composée de deux pièces aux nombreuses variantes. L’une d’elle, Orage, m’a tapé dans l’oeil : une robe confortable un peu schizophrène, tiraillée entre le vêtement d’hiver à col roulé et le détail sexy dont on a besoin en toutes saisons :

Au risque de me répéter, il s’agit ici encore d’une robe très confortable mais avec du caractère et qui se porte en de nombreuses circonstances. Je l’adore mais vu que ma fille l’a « empruntée », je ne peux pas dire que j’en fais beaucoup d’usage en ce moment. Et comme l’intéressée me suggère de m’en refaire une autre, j’imagine que je dois prendre ça comme un double signal :
- Je ne suis pas prête de revoir ma robe
- Cette robe est sujette à l’addiction et pousse de gentilles jeunes filles bien élevées à se comporter comme un bandit de grands chemins
Cette robe est aussi à l’origine d’une rupture de stock, entre temps compensée, chez Stragier qui en fournit le matériau essentiel : un jersey de bambou trop trop doux, trop trop fluide et que Deer & Doe a eu l’imprudence d’utiliser et recommander 😀
Côté technique, cette robe se coud avec une rapidité déconcertante au vu de ses détails qui peuvent faire peur : l’encolure en deux empiècements, le bord du bas de jupe qui forme un sourire (remonte sur les côtés). En fait, non, Orage est un plaisir à coudre et lorsqu’on suit les instructions, tout se passe bien. J’avoue avoir simplement douté au moment de coudre l’ourlet.
Sur certaines réalisations trouvées sur le net, j’e trouvais’estimais que l’ourlet était trop visible et alourdissait un modèle qui pour moi doit rester tout en légèreté. Finalement, j’ai choisi une finition en ourlet roulotté. Et je ne le regrette pas. C’est tellement plus simple qu’un ourlet en rond dans un jersey fluide et ça n’alourdit pas le tombé. C’est aussi, me suis-je dit, un poids en moins sur une jupe taillée dans le biais qui, de ce fait, menace tout de même de bouger.
Et voilà pour le volet « robes » de mon pentathlon! J’espère qu’il vous plu et que vous attendez le volet 2 avec impatience 🙂