Choix de patrons
Le pantalon, y a pas de secret, c’est le truc le moins féminin du vestiaire, c’est souvent pourri pour ce qui est de le confectionner avec ces histoires de ponts, sous-ponts et braguettes en tous genres et vous l’aurez compris, c’est vraiment pas ce que j’ai envie de coudre. Pourtant, c’est un basique très utile, surtout en hiver et je me suis promis de ne plus acheter de vêtements dans le commerce alors… rien à faire, je devais y passer.
Histoire d’être gentille avec moi-même, j’ai opté pour deux modèles sans pont ni sous-pont ni braguette. Ensuite, je me suis concédé un modèle très simple et un autre un peu plus exigeant, pour faire bonne mesure…
Burda Easy
Dans les Burda Easy (qui ne seront jamais vraiment easy que le jour où ils intégreront la marge de couture – c’est mon avis, je le sais contestable et contesté mais je le donne tout de même :-)), un modèle de pantalon stretch avait retenu mon attention en raison d’un détail de mode déjà daté mais que je continue à apprécier : la fente sur le milieu devant des jambes. Moi qui suis fan de belles chaussures, voilà le petit plus qui peut les mettre en valeur!
J’ai réalisé ce pantalon sans histoire dans le même scuba de Fairy Factory que celui utilisé pour ma robe Gashina mais cette fois en couleur noire.
Pour l’aspect technique, il me faut faire confession d’une attitude particulièrement inappropriée mais dont je ne parviens pas à rougir, même au moment de vous l’écrire, j’ai découpé une taille 38 sans ajouter les marges de couture vu que mes mensurations étaient un peu inférieures à cette taille. Voilà. Oui, c’est vrai, c’est pas comme çà qu’on fait. Mais dans un modèle stretch, j’ai estimé que ça passerait. Voilà c’est dit ☺️et faute avouée est à moitié pardonnée!



Evaluation du résultat : peu d’efforts pour peu d’effet mais une pièce discrète et passe-partout, très confortable.
Le short George
Si j’avais écrit en temps et heure, j’aurais bien consacré à cette pièce l’article solo qu’elle mérite. Une de mes découvertes de l’année : les patrons d’Apolline Patterns et cette première tentative en taille 38 : George. George est à la fois un short ou un pantalon très ample. J’ai été séduite par sa forme en ailes de papillon qui lui conserve beaucoup de féminité.
Il a été réalisé dans un tissu dont j’ignore l’origine tant il sommeillait dans mes armoires : la consistance d’une gabardine dans une armure sergée… Il m’en restait un petit mètre et cela à suffit.
George est un modèle doublé et pour cela j’ai également récupéré une chute dormante, en l’occurrence un coupon de cupro bleu marine.



La fermeture est un zip classique posé de façon discrète.
George paraît simple mais il faut tout de même un peu de pratique pour s’y attaquer (forme évasée et plongeante, ourlet avec parement, doublure, ceinture…) Je trouve d’ailleurs que c’est un peu la « patte » et l’intérêt d’Apolline Patterns ces modèles éclatant de simplicité à l’oeil nu mais cachant des heures de travail consciencieux. Un peu comme les spectacles de cirque qui se consomme avec gloutonnerie, qui semblent aller de soi mais reposent sur un entraînement sans concession.
Suivant les pièces avec lesquelles on accommode George, il peut se montrer un peu partout : bureau, maison, sorties, courses,… Ici, pour le shooting, je me suis laissée conduire par ma photographe Anabelle dans une petite rue qu’elle affectionne particulièrement…









Et voilà qui clôt l’article sur les pantalons du pentathlon! J’espère chers lecteurs que vous tenez le coup car moi, à deux articles de la fin du pentathlon, je suis chaud boulettes! A très vite pour la suite!