J’ai écrit ci-dessus que les hauts n’étaient pas une priorité et c’est exact? Néanmoins, eux aussi à un moment donné deviennent trop amples et peu seyants. J’ai donc pris un peu de temps pour en confectionner de nouveaux à ma taille : un chemisier blanc, un pull bien chaud, deux cols roulés et un body (ce dernier parce que c’est addictif, c’est comme çà). Par ailleurs, ma douce moitié lui aussi avait besoin d’une nouvelle chemise et je lui ai donc préparé une petite surprise de sous le sapin….
Un chemisier blanc, pas forcément ennuyeux
Le chemisier blanc, c’est un basique : élégant, facile à assortir, toujours classieux. Mais coudre un chemisier blanc, rien qu’en pensée l’ennui me hantait. J’ai donc choisi une version particulière du chemisier blanc proposée par Burda.
Soit dit en passant, ledit modèle présente un dessin technique qui ne correspond pas au patronage puisque le dessin prévoit un pied de col et que ce dernier n’existe pas dans les pièces de patron. Cela dit, c’est plus surprenant que réellement incommodant comme vous pouvez en juger…
La particularité de cette cousette : un modèle un peu vintage (col droit froncé, têtes de manche froncées…) dans un tissu extraordinaire : la dentelle bio de C. Pauli aux motifs de mimosa, une fleur que j’adore et dont il me semble renifler l’odeur à chaque fois que je porte le chemisier.

Judicieusement placées, les finitions en dentelle ont remplacé avantageusement l’ourlet de bas devant et dos ainsi que celui du col.

Cette magnifique dentelle se coud aisément mais attention! Le stylo frixion ne s’efface pas le coton uni de C. Pauli utilisé pour les poignets et pattes de boutonnage 😰
Le pull scintillant
Et voilà Sophie qui réédite avec Burda Easy et qui refait le coup de découper sans marge de couture sous prétexte que c’est de la maille sur un modèle ample et qu’on y verra que du feu… Quand je vous dis que je n’ai pas honte!
Ici on est sur un modèle coupé dans une maille scintillante de chez Stragier sélectionnée dans un coloris bleu glacier. Là encore, il faut le dire, nous sommes sur une matière d’exception : très douce à l’intérieur, légère et chaude à la fois, une jolie rondeur,… et en toute discrétion, un petit fil de lurex argenté rappelle le givre, la neige que nous n’avons pas, les fêtes de fin d’année,…

Le body de Charlotte Jaubert
Oui, je sais, j’en ai déjà 5, en fallait-il un 6e? D’abord les 5 premiers deviennent un peu larges (quoiqu’ils restent portables grâce à la souplesse du stretch) et ensuite, je suis dingue de pois, tout le monde sait çà alors quand Charlotte sort un modèle « plumetis », je devrais rester de marbre? Allons allons. De toute façon, il fallait bien une pièce festive pour accompagner ma jupe de princesse pas vrai?


Un chouya trop osé pour moi le contraste entre la doublure beige et le plumetis noir (qui fait croire que le body est transparent) mais un tel confort! Sur l’avant et le dos, des découpes donne au body un effet « bustier » lui aussi surprenant. Cette pièce, je la porterai aisément en sortie, au resto, à la maison les jours de fête, mais pas forcément au bureau.
Côté technique, je crois que c’est la pièce de Charlotte Jaubert la plus complexe que j’ai eu à monter. Pour le coup, les gommettes que Charlotte dépose dans chaque coffret de matière ont été plus que nécessaire 😀 Mais rien d’insurmontable non plus. Juste un peu plus de temps qu’un body classique.
Chemise pour homme
Le modèle Four Fellows de Ottobre fut le cadeau de Noël de mon mari. Le gros gâté! Le tout dans un coton Liberty de Noël mais à porter toute l’année!


Cols roulés
A vrai dire, j’ai cousu deux blouse à col roulé. La fameuse « Lotta » d’Annabel Benilan. Mais les photos, les mots et surtout le temps me manque…
Voici donc qui boucle le volet 4 de mon pentathlon! A demain pour la fin!