Fan d’éléphant!

Ne vous y trompez pas!

Trop drôle cet éléphant et tous les jeux de mots faciles qui vous sautent à la tête dès qu’il en est question… Mais je ne suis pas là pour cela, détrompez-vous! 😀 Et oui, mon humour aujourd’hui risque d’être un peu lourd! re- :-D!

Resaisissons-nous! Voici donc une trousse pachidermique réalisée avec Anabelle ce week-end, en un tourne-main. Peut-être trop vite d’ailleurs si on en juge par certaines finitions qui laissent à désirer.

Cet objet est néanmoins important dans l’histoire de notre atelier car il consacre notre retour entre mère et fille devant la machine à coudre. Anabelle, plus motivée que jamais après avoir reçu de jolis ciseaux, un ruban et un vrai découd-vite pour son anniversaire (merci Nina!) …

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… et moi, trop contente de rompre avec la culpabilité qui m’assiège depuis que j’ai délaissé mon passe-temps favori au profit d’autres occupations. Euh… Un de mes passe-temps favoris devrais-je dire et ceci explique cela 🙂 Entre broderie, lecture, et projets professionnels déments (si si c’est aussi un loisir à ce stade-là :-D), mes passions ne savent plus où donner de la tête!

Sans compter le fil! L’autre, celui sur lequel chemine mon âme funambule…

Quelle tristesse de ne pouvoir vous montrer en situation la robe Quartz d’Ivanne S. cousue pour l’occasion de cette traversée pascale du Canal de Bruxelles dans une double gaze vert eau à pois dorés.

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La marche se faisait sur « Fragile » de Sting et cette petite robe douce convenait à merveille. Par contre, j’ai réalisé au bord du fil qu’elle offrait une prise au vent que je ne me sentais pas de gérer tout là-haut perchée. Pour une autre fois peut-être, quand la météo sera plus clémente? Et si c’est le cas, comptez sur moi pour les photos! Il faudra entre-temps la reprendre un peu : la taille 46 est trop généreuse, même pour laisser passer le harnais de sécurité 😀

Bon alors, je vous la présente cette méga-trousse? Elle présente un beau volume (éléphantesque! :-D) et se zippe sur le haut. Zip et doublure de récup’ :

Elle est entièrement doublée grâce au paresseux procédé de la Vlieseline double face (même pas honte!). Le modèle est de Burda. Magasine n°207 de mars 2017, intitulé « grand amour! » : je l’avais acheté pour rêver de la robe de mariée que je n’ai jamais eue malgré deux actions matrimoniales menées à leur terme :-D, et pour finir, voici l’unique modèle que j’en réalise à ce jour : un gros éléphant marrant.

Mais, ça c’est parce que je suis une femme pragmatique aussi. Et une belle grande trousse est tout à fait ce dont j’avais besoin pour mes voyages désormais incessants vers l’Afrique du Nord 🙂 Elle est pas mimi? Hmm? 🙂

La magie de Noël IV : les pochettes origami

A l’approche de Noël, l’atelier des Gaufres a vu ses couturières (eh oui, il faut désormais compter avec Anabelle qui constitue une force vive) s’affairer autour des cadeaux de fin d’année. Le but du jeu : faire du beau avec du vilain, de l’utile avec du résidu. Pour une énième variation sur le thème de la récup’, nous avons sorti les chutes et restes de tissu en tout genre et nous avons fabriquer…des pochettes origami à la chaîne.

Le modèle est étonnant puisqu’il ne requiert que 2 coutures. Je l’ai découvert grâce au blog de Mamgal qui déstockait aussi 🙂 Personnellement, j’aime à ajouter les deux petits ourlets qui rendent l’ouvrage final tout à fait propre mais Anabelle s’est contentée, elle, de suivre les instructions et semble s’en être fort bien portée également.

Voici les réalisations de notre jeune couturière, à l’attention de sa fratrie. « Ce n’est pas parce que je n’ai pas d’argent que je ne peux pas faire un beau cadeau ». Convaincant non?

Pour ma part, j’avais constaté que parmi les utilisatrices de mes petits paniers de lingettes durables ( Projet récup’ : Des paniers, des lingettes…), certaines emmenaient avec elles lesdites lingettes… M’est venue alors l’idée d’une pochette de voyage à glisser dans le sac à main :-). Exemple :

 

La pochette aux hiboux

Une réalisation d’Anabelle

Motivée par la petite machine à coudre apportée par le grand Saint Nicolas l’an dernier, Anabelle a fait ses armes de jeune couturière sur quelques projets simples comme le foulard (Nouvelle génération).

Aujourd’hui, elle réalise un petit pochon, seule, avec la machine de maman. L’objet expose des hiboux sages et colorés d’une chute de tissu issue d’un projet précédent (Oscar) et la doublure, également récupérée (Projet d’avril : perle de nacre) est une toile bleu turquoise unie.

Pour ce premier essai, Anabelle a choisi une fermeture à pression. Elle vous présente le résultat avec un plaisir non feint :

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Roland

Tutoriel pour un pochon simple et intuitif

Roland, c’est le nom que j’ai donné à la seconde production-maison des Gaufres au Guatemala qui expérimente, avec une fortune dont vous jugerez, les vertus de la couture intuitive. Je dis bien intuitive même si de mauvaises langues pourraient préférer l’adjectif « approximative ».

De quoi s’agit-il? Un modèle qui se construit en fonction de deux choses :

  • un objectif : réaliser un pochon pour ranger ces fichues pièces du jeu d’échecs familial qui traînent partout;
  • des contraintes matérielles :
    • Aucun achat de matériel : usage exclusif des chutes de tissus disponibles à l’atelier;
    • Aucune mesure : le présent tutoriel ne sort jamais ni latte ni ruban millimétré. Détendez-vous et faites-vous confiance : la bonne taille, c’est celle qui vous convient;

Ca vous dit? Alors on y va pour un « step by step » en images.

Etape 1 : sélectionner le tissu : rechercher des morceaux de tissus dans vos fonds de tiroirs : nul besoin de grands coupons, bien au contraire! Tous les tissus sont possibles mais ils doivent pouvoir s’associer. Donc, même en couture intuitive, on évite la déception en refusant d’assembler des tissus extensibles avec des tissus tramés. Tout de même!

Etape 2 : tracer dans le sens du droit-fil (parallèlement à la lisière) des languettes uniformes. Quelles dimensions? Couture intuitive, c’est aussi couture pragmatique : saisissez une latte et utilisez-la comme gabarit : la largeur est à peu près celle qu’il vous faut et ça fait des lignes parallèles fort acceptables. Sachez que la taille du coupon importe peu. Celui illustré ci-dessous est probablement le plus grand que j’ai utilisé.

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Etape 3 : découper les languettes tracées dans vos divers tissus. Il va de soi que suivant les coupons utilisés, la longueur des languettes variera. Pas de souci. C’est maintenant qu’il faut se demander à quel usage on réserve le pochon. Quelle devrait être sa hauteur à peu près? Je choisis la hauteur naturelle des languettes coupées dans le coton aux motifs de coccinelles (à peu près 25 cm mais peut nous importe). Vous voyez sur la troisième image ci-dessous que pour une hauteur de coccinelles, j’ai besoin de deux hauteur de coton fleuri et de trois hauteurs de coton à motifs de chats.

Etape 4 : Du coup, il me faut coudre de nouvelles languettes à partir de deux languettes en coton fleuri et de trois languettes à motifs de chats et ainsi de suite avec les autres tissus. La première image ci-dessous montre le résultat de cette opération. Ainsi, finalement, je dispose d’une série de languettes qui ont toutes AU MINIMUM la longueur dont j’ai envie (en l’occurrence la longueur des languettes à coccinelles). Je les trie par motifs. Cool! C’est déjà beau. A ce stade, vous méritez une pause au bord d’une tasse de thé.

Etape 5 : Faire appel à son sens artistique pour assortir au mieux les couleurs. Disposer sur une table les languettes dans l’ordre qui vous convient le mieux. Changer, tester, rechanger…jusqu’à ce que vous trouviez la bonne composition. Ensuite, cousez dans l’ordre voulu les diverses languettes (endroit contre endroit bien sûr).

J’avoue avoir vu ma belle confiance vaciller sur ses bases à cette étape car j’avais l’impression que mes tissus n’allaient pas du tout ensemble et que le résultat ne pourrait être que grotesque. Alors j’ai fait le choix qu’entre chaque languette à motifs, j’insérerais une languette de tissu uni. Par grande chance, j’avais un vieux coupon de jean léger (chutes d’un pantalon Wanderer d’Ottobre). Résultat face avant et face arrière après un repassage soigneux que je vous recommande, question de survie :

Etape 6 : Avec la même latte qui servait de gabarit à l’étape 2, tracer des lignes horizontales et couper :

Résultat face avant, face arrière :

Etape 7 : coudre ensemble les languettes en les disposant de façon à créer un contraste entre les différents motifs :

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Une cousez autant de languettes qu’il faut pour arriver à la largeur de pochon souhaitée. Dans mon cas, j’en ai cousu 7.

Etape 8 : Coudre un cadre de coton assorti. Repasser.

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Puis un second sur trois côtés. En fait, l’ouvrage peut ainsi s’agrandir jusqu’au moment où on obtient la taille souhaitée.

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A ce stade, si la taille de l’objet vous convient, la face avant est terminée.

Etape 9 : Il reste à réaliser le dos de l’ouvrage dans un coupon plus large (ou en répétant les mêmes opérations avec un peu de courage). Ici, j’ai choisi un coupon de jean léger uni. Sa taille? Je l’ai coupé en posant sur le tissu la face avant. On se retrouve avec deux pièces de même taille qu’il faut encore assembler.

Etape 10 : préparer la doublure : dans une chute de tissu assortie, tailler encore deux rectangles de même taille que les faces de l’ouvrage. Les assembler en laissant une ouverture d’un demi index sur un des côtés :

Couper les coins comme suit et épingler la doublure au pochon comme ceci :

On pique le bord ainsi épinglé et on retourne l’ouvrage sur l’endroit en faisant passer le pochon par la petite ouverture laissée dans la doublure et on ferme cette ouverture par un petit point invisible pratiqué manuellement.

Le résultat est si bien qu’on peut s’arrêter là si on veut  :

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Si vous souhaitez fermer le pochon par un gros bouton sympa c’est une bonne idée aussi. Alors on sort sa réserve de boutons, celle de sa grand-mère et les autres et on choisit sur un coup de coeur :

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Etape 11 : poser la boutonnière.

En pliant le pochon en deux, on trouve aisément le milieu de l’ouvrage, on le bouton sera posé. Sur la face avant, il faut coudre une boutonnière et sur la face arrière, côté intérieur, il faut coudre le bouton.

 

 

Et voilà votre Roland réalisé. C’est un peu fastidieux ce petit damier de tissus mais quelle valeur ajoutée pour des lambeaux de tissus qui traînaient au fond d’une armoire! Ca fait du bien non? Je trouve qu’en faisant du beau à partir de choses insignifiantes, on se sent un peu dans la peau du maître du monde non?

Liberty Liberty chérie

Histoire d’un sac en mal de photographe

Bonjour tout le monde! Tous mes sacs à main se sont donné le mot : été 2018 : tomber en lambeaux : checked. Devant ce constat qu’acheter des sacs en simili ne peut mener qu’à la déception, j’ai ouvert mon armoire à tissus pour trouver un peu d’inspiration et voici ce qui en est sorti!

Avant toute chose, attention les yeux! Puisque mes photographes favoris ont déserté le domicile familial pour vaquer à d’autres occupations loin d’ici, je testerai ce qu’on peut appeler le minimum syndical : pas de zoom, pas de filtre, à l’occasion à contre-jour…

J’espère pourtant vous donner un peu de plaisir avec ce sac réversible. Côté 1, jean bleu marine, côté 2 : liberty Poppy & Daisy.

C’est un modèle tiré du livre Ma fabrique de sacs d’Elsa Giraud-Virissel. Les oeillets, je  les ai trouvé par hasard dans un magasin d’articles de camping. Puis comme je suis toujours fan de passepoil, le bord supérieur est surligné d’un beau passepoil rouge tulipe. Pour le fixer, la couture est ton sur ton, c’est-à-dire bleue d’un côté et rouge de l’autre 🙂 Pour la fermeture, une lanière de cuir récupéré fait tout son effet…

Comme j’en avais vraiment besoin, je  ne ferai pas la fine bouche. Cependant, ce que j’aime surtout dans les sacs, c’est…l’intérieur! Les petite pochettes, avec ou sans zip, les belles doublures,… Ici, réversibilité oblige, l’intérieur est aussi simple que l’extérieur. C’est sans doute la limite de ce genre d’exercice.

Après, bien sûr, je ne boude pas le plaisir d’avoir sous les yeux au quotidien un beau liberty plein de couleurs et côté volume, on s’en sort bien.

Bon. Promis, je ne me présente plus devant vous sans avoir mieux à montrer. Ce sera pour la prochaine fois mais permettez-moi de fixer ce rendez-vous après la fin de la canicule. Je manque de patience et de précision quand le thermomètre de l’atelier affiche 40°…

Alors pendant cette petite pause, prenez soin de vous et au plaisir de s’ecrire et de se lire!

Eve, la mini-pochette des Gaufres

Premier tuto step by step

Premier reportage photo avec explication step by step en l’honneur de ma première fille qui donne naturellement son prénom au modèle qu’elle a spécifié de ses mots de jeune ado après avoir sélectionné deux tissus à son goût lors de la foire Creativa de Bruxelles le mois passé.

Cahier des charges

« M’man, tu me ferais une petite pochette un peu festive comme pour sortir le soir, tu vois? Brillant mais pas kitch non plus. Faut que ce soit un peu chic, quoi. »

Après moultes tergiversations, nous voici alignées sur la chose : une pochette en simili argenté, partiellement recouvert par un coton parsemé de touches brillantes rappelant  le simili.

Le matériel

Les tissus

 

Deux coupons de 50X70 cm.

  • Tissu 1 : simili cuir argenté qui brille de mille feux;
  • Tissu 2 : coton aux motifs japonisant avec touches argentées;

La mercerie

Après négociation, nous convenons que ladite pochette serait bâtie en fonction du matériel de mercerie disponible à l’atelier : un zip blanc de 20 cm ou un noir de 25 cm. Bien sûr, Eve a jugé qu’idéalement il faudrait un zip blanc de 25 cm mais la contrainte étant ce qu’elle était, elle a fini par opter pour le zip blanc de 20 cm.

Donc :

  • Un zip blanc non séparable de 20 cm;
  • Fil à coudre assorti;

La réalisation

Etape 1 : Découpe des tissus

Les dimensions ont été dictées par le zip et par la quantité de tissu disponible. Un peu au hasard donc… Elles peuvent donc être modifiées librement en fonction du goût de chacun. Ici, je reprends les dimensions de ce premier proto, histoire d’en conserver la trace si d’aventure je souhaitais le refaire.

Dans le simili argenté, découper :

  • 2 rectangles de 23 cm X 16 cm (pour le corps de la pochette);

Step1-1

Dans le coton à motifs, découper :

  • 2 rectangles de 23 cm X 16 cm (pour doubler la pochette);
  • 2 rectangles de 11 cm sur 23 cm (pour la poche extérieure à l’avant de la pochette et sa doublure);
  • 2 rectangles de 13 cm sur 23 cm (pour la poche extérieure à l’arrière de la pochette et sa doublure);
  • 2 rectangles 4 cm X 15 cm (pour les languettes latérales, utiles uniquement si on souhaite un jour doter la pochette d’une bride pour la porter à l’épaule);

A noter :

  • Je pense que la pochette est plus équilibrée avec des poches extérieures de même dimension. Néanmoins, ici, Eve souhaitait voir à l’arrière un motif de grue complet, tandis qu’elle préférait plus de brillant sur la face avant.
  • Je trouve les languettes surdimensionnées. A refaire, je prendrais une longueur de 11 cm au lieu de 15 cm.

Step1

Step1-2

Step1-3

Etape 2 : Pose du zip

Nous voici à présent à l’étape de la traditionnelle prise en sandwich du zip par le corps de trousse d’une part et la doublure d’autre part…

Tout d’abord, se faciliter le travail en fixant les tissus au zip grâce à un grossier point zigzag. Cette astuce, je la dois à Riet et Lies : merci les filles!

D’abord, la doublure est fixée comme illustré ci-dessous : endroit posé sur l’arrière du zip.

A noter : Si le zigzag dévie vilainement à l’endroit où se trouve la navette du zip, respirer sereinement, boire une gorgée de thé vert et gérer la situation : au moment où l’aiguille de notre machine arrive à la navette, il est possible de s’arrêter, veiller à ce que l’aiguille soit piquée dans le tissu (pour le maintenir  en place), lever le pied de biche, faire passer dame navette à un autre endroit et poursuivre la couture. Si, comme moi, vous avez un pied de biche qui ne se lève pas suffisamment pour procéder ainsi, faites-le en deux temps : arrêter la couture avec un point d’arrêt juste avant de rencontrer la navette, sortir l’ouvrage, faire passer la navette et reprendre une nouvelle couture qui se confond avec la première et terminer le travail.

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Ensuite, recouvrir cet ensemble d’un des pans en simili posé endroit contre ouvrage et fixer d’un nouveau zigzag. Une fois fait, notre ouvrage ressemble à ceci :

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Ensuite, doter votre machine du pied de biche le plus zip-friendly possible. Si vous n’avez pas de pied de biche spécial zip, lancez-vous tout de même mais en veillant au préalable à sacrifier une poule rousse 66 minutes avant la pleine lune :-D. Piquer le zip pris en sandwich en évitant de piquer trop près des dents du zip. Résultat :

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Ouvrir le tout et admirer le travail mais sans laisser la fascination faire oublier le coup de fer salvateur qui va bien écarter les deux tissus et les aplatir au bord du zip.

Pas de coup de fer sur le simili hein! Repasser côté coton.

Et voilà. C’est tellement cool que refaire la même chose de l’autre côté ne demande plus aucun effort. Résultat :

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Ne pas s’arrêter en si bon chemin car à ce stade le zip est presque de l’histoire ancienne. Il reste à piquer les tissus bien en place de chaque côté du zip pour éviter qu’après la mise en service de cette pochette, la doublure se prenne continuellement dans la navette. Résultat :

Etape 3 : Pose des poches extérieures

Pour de belles finitions et une bonne tenue des poches (faudrait pas que çà baille non plus!), doubler entièrement les poches extérieures en cousant ensemble, endroit contre endroit, les 2X2 rectangles découpés lors de l’étape 1. La valeur de couture est d’environ 1 cm.

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Ensuite, repasser pour avoir matière à contentement et fixer au point zigzag chaque poche sur son pan de corps de pochette :

A noter : à ce stade, il est possible de choisir de piquer des compartiments sur ces poches en piquant des perpendiculaires au bord inférieur aux endroits voulus en fonction de l’usage. Ici, je me suis abstenue, contre l’avis de ma fille. Ce sera pour une prochaine fois.

Etape 4 : Réalisation et pose des languettes

Une fois de plus, le fer à repasser sera un allié de poids dans cette aventure couturière. Prendre les languettes découpées à l’étape 1, les plier en deux dans le sens de la longueur et repasser pour bien marquer le pli. Ensuite, faire coïncider les bords vers ce pli qui marque la moitié de la languette :

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Plier l’ensemble sur lui-même puis couper pour obtenir deux languettes de 7,5 cm :

Ensuite, piquer de chaque côté des deux languette à environ 0,5 cm de chaque bord. Plier chaque languette en deux et marquer le pli au fer :

On obtient deux languettes d’1 cm de large.

Poser les deux languettes de chaque côté du pan avant de la pochette à 1 cm en dessous du bord supérieur. Les maintenir en place avec une épingle.

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Etape 5 : Assembler la pochette

Ouvrir le zip de façon à ce que la navette se tienne environ en son milieu.

Epingler ensemble les 2 pans du corps de pochette endroit contre endroit. Les poches extérieures et les languettes disparaissent momentanément de notre vue. Piquer  les trois bords et dégarnir les angles pour obtenir de beaux coins lors du retournement final^^.

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Epingler ensemble les deux pans de la doublure endroit contre endroit. Les piquer en veillant à conserver une ouverture confortable (environ 7, 8 cm). Cette ouverture sera refermée à la main en toute dernière minute.

Retourner la pièce par l’ouverture laissée dans la doublure. L’action peut donner quelques sueurs  froides mais au final, le résultat doit ressembler à ceci :

L’affaire est presque dans le sac :-). Il suffit maintenant de refermer à la main l’ouverture laissée dans la doublure par un point invisible. Des tas de tutos circulent sur le net au sujet de ce point invisible qui, une fois compris, est l’enfance de l’art :

Rentrer la doublure à l’intérieur de la pochette. Fermer le zip. Savourer l’instant.

Voilà comment, sans patron ni matériel spécifique, passer 60 minutes de plaisir créatif. Pour plus de satisfaction, photographier le résultat en associant à l’objet nouveau-né quelques éléments de décoration. Ici, une magnifique rose en céramique, reçue récemment d’une personne au goût très sûr, jouxte quelques accessoires de maquillage…

Alors cette pochette « Eve », vous en pensez quoi?

Amitiés,

Sophie.

 

 

Nous, sommes les grenouilles

qui pensent et qui croient, crooâ

Pour un cadeau particulier à une personnes particulière qui entretien un lien particulier avec ce batracien qui foisonne en nos contrées, j’ai imaginé un Tipsy dans un tissu qui grenouille à tout-va. Sur le Tipsy et leur deux adorables créatrices, allez voir mon article consacré à mon premier Tipsy : Tipsy – Trousse de toilette.

Sur le Tipsy du jour, le choix de tissu est le suivant :

Je recycle les chutes rouge et bleu marine du premier Tipsy et j’agrémente le tissu principal de grenouilles vertes. Le rouge est en doublure intérieure tandis que le bleu marine encadre la tirette, choisie elle en rouge, pour trancher et pour rappeler la doublure une fois la trousse ouverte.

Comme précédemment, j’ai beaucoup de mal à rendre justice à sa forme sur les clichés. Tâchez d’imaginer qu’elle est une demi-lune ourlée de passepoil rouge. Et c’est à peu près çà. Ca donne ceci :

La tirette posée de biais, c’est la marque du modèle. C’est beau, surprenant et pratique à la fois. Je me demande ce que le grenouillon qui me sert de frère en pensera 🙂

Tipsy – Trousse de toilette

Allez faire plaisir à un homme!

Alerte rouge dans l’atelier des Gaufres : il faut fabriquer quelque chose pour… un mec! Eh oui, ça, c’est la contrainte entre toutes! Rien qu’à voir le regard de mon mari sur chacune de mes créations, genre « si ça te rend heureuse alors moi aussi », je me disais que cet objectif plaçait la barre bien haut…

Néanmoins, pleine de vaillance et de bravoure, j’ai choisi de décliner la trousse de toilette Tipsy, sortie du livre « Zo geknipt 2 », dans quelques coupons reçus à la fête des mères l’an dernier.

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Vous ne connaissez pas la trousse Tipsy? Je vous la présente! Mais avant cela, mon hommage aux deux stylistes qui partagent leurs idées sublimes avec nous dans un texte admirable et des photos très claires : Lies Botterman et Riet Van De Walle qui ont leur blog ici: http://levenmetliv.blogspot.be/p/zo-geknipt-zo-gesigneerd.html

Tipsy, c’est une trousse :

  • très belle parce qu’elle permet de composer avec 5 tissus assortis différents soulignés par un passepoil;
  • volumineuse sans en avoir l’air grâce à sa forme hémisphérique;
  • maligne car la fermeture est posée de travers, ce qui permet d’accéder au contenu de la trousse très aisément. Puis comme elle est plus large que haute, elle dispose d’une parfaite stabilité;

Hélas, mes photos lui rendent peu justice et mes photographes favoris sont au lit. Mais comme il me démange de partager cette réalisation avec vous, tant pis, j’utilise mes vilaines photos en comptant que votre légendaire imagination fera le reste. Si je vous dis qu’elle est superbe, vous me croyez non?

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Puis j’ai soigné l’intérieur aussi : coton bleu foncé et biais rouge à pois blanc!

Si ce garçon-là n’est pas content, je le pends! 🙂

 

Pochette surprise

La première cousette d’Anabelle

En octobre, je prépare un manteau pour relever le 10e défi du projet de Clotilde « Je couds ma garde-robe capsule 2017 ». Ce manteau est dessiné par Ivanne S. et porte le doux nom d’ « Aigue Marine ».

aigue marine

Il s’agit d’un manteau entièrement doublé, aux manches raglan, que je coupe dans un lainage du chien vert de couleur vison. Une imitation « poil de chameau » 🙂 Pour la doublure, j’opte pour un petit plumetis ton sur ton :

Le résultat, bien sûr, sera disponible le 30 octobre prochain, à moins que le ciel me tombe sur la tête. Néanmoins, voici un petit avant-goût… J’ai en effet concocté ce week-end une pochette assortie en récupérant mes restes de tissus (le tissu noir avait déjà été récupéré dans un projet précédent ( Comme un jardin de fleurs).

Pas de patron ou plutôt si, un patron dessiné en pur free-style. Un patron Des Gaufres au Guatemala en somme :-).

Et un talent ne naissant pas seul, dans la foulée, j’ai permis à une jeune fille de participer pour la première fois à une cousette. Maman appuyait sur la pédale, Anabelle guidait précautioneusement les tissus pour former une couture bien droite!

Résultat :

IMG_0916

Et l’intérieur capitonné :

IMG_0917Et voilà!

Tout ceci serait resté lettre morte sans l’inspiration considérable ressentié à la lecture de l’article de Natlie : Natliecreationsfaitmain

A très bientôt pour « le manteau qui va avec la pochette »!

Sophie

Comme un jardin de fleurs

Oooh l’échapée belle!

Oooh l’échapée belle! Au centre de mon projet « récup' » qui vise à recycler le moindre centimètre carré de chutes de tissus et toute la mercerie qu’une tante nous a laissé voici plus de 15 ans en héritage (genre la tante qui stocke soigneusement toutes les tirettes de ses vêtements usés, sans compter les boutons, broderies,… Même les élastiques, elle les retirait des vêtements avant de se défaire de ceux-ci et les mettait de côté!

« Les élastiques, Sophie? Nan mais arrête là! Après un an ou deux, les élastiques, c’est mort! Et toi tu viens avec un héritage du début de siècle d’une Madame qui archive depuis au moins les sixties! » Mais oui, les filles, j’insiste car c’est le miracle des matériaux anciens : inusables, élastiques compris! 🙂

Bon, je m’égare! Trop contente de vous retrouver après une période couturière très calme… Ce qui m’amène aujourd’hui, c’est le modèle « Compagnon » de Corine Romeyer. Y a pas, ce modèle me faisait rêver : une petite trousse/portefeuille pleine de finitions et qui compose avec plein de motifs à la fois! JE LA VEUX!! Enfin, je la voulais car, à présent je l’ai et sans aucun achat : juste de la récup’ de mes tiroirs « couture ».

C’est d’ailleurs ce qui explique quelques défauts ou imprécisions du fait d’un tissu trop épais ou trop court. Peu importe : pour moi, le défi est relevé et j’ai hâte de sortir ma petite pochette surprise : noire sinistre dehors et feu d’artifice à l’intérieur. Car pour l’intérieur de trousse, à défaut de disposer de suffisamment de chutes assorties, j’ai décidé d’harmoniser les tissus sur le thème plutôt que sur la couleur et vous savez quoi? Cette idée était bonne! Le thème c’est donc « les fleurs ». Attention les yeux!

Ma pochette renferme :

  • une poche intérieure avec bouton pression,
  • une poche avec fermeture à glissière (merci tante Félicie!)
  • deux sections avec compartiments pour ranger les cartes de type « carte bancaire »
  • deux poches plus grande pour les billets ou tout ce que je veux.

Et chaque section marie des tissus fleuris différents. Ouiiiiii!

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