Beaucoup de cerises

pour une ville moins grise

Les cerises, ça appelle l’été comme certaines danses appellent la pluie. Aucune raison de s’en priver donc, surtout si comme moi vous vivez dans ces latitudes du nord de l’Europe ou le crachin journalier vous trouble l’esprit au point de ne plus savoir où nous en sommes des saisons.

C’est dans le cadre du défi « Je peux pas j’ai couture » du blog Entre veille et sérendipité que j’ai confectionné un petit chemisier estival qui, rangé tout au fond de ma garde-robe, me rappelle que les beaux jours finiront par arriver et qu’alors, j’aurai un compagnon haut en couleur pour accompagner la joie du moment.

Déjà me direz-vous? Nous ne sommes pas le 31 mars! Peut-être mais comme mon autre projet pour le défi « couture magazine 2018 » d’Yvonne Violette est à l’arrêt dans l’attente d’un coupon de jersey noir qui n’arrive pas, il faut bien que je m’occupe un peu…

Le modèle est de Marijke Sileghem, dont le livre-concept « Coudre avec un mètre de tissu » a déjà été abondamment commenté dans précédents posts, notamment Vol d’hirondelles (#jecoudsmagarderobecapsule2017) Ici, le modèle original (avec un mètre de tissu) comprend des manches longues mais il m’a semblé que trop de cerises allait tuer la cerise, raison pourquoi j’ai décidé de faire court.

Pour les finitions, je me suis fait plaisir avec un biais rouge à pois blancs que je trouvais charmant et qui est plus facile à poser que la parmenture classique. Les boutons sont ronds mais prennent des reflets qui leur donnent un air carré (si si!) Quant aux boutonnières, elles méritaient bien une petite photo car ma machine renâclait à la tâche. Plus moyen de la faire fonctionner sur ce point. C’est à force de patience et de magie noire qu’après plusieurs jours d’angoisse, elle a accepté de reprendre le travail.

Alors voilà, rien d’autre à dire sur la confection assez simple de ce chemisier à col plat si ce n’est que j’ai hâte de le porter. N’est-il pas à croquer? 🙂

Je sais, les photos sont pourries mais la meteo aussi, parole! Et je remercie tout de même ma petite photographe pleine d’entrain, Anabelle, qui nous concocte par ailleurs une cousette d’enfer sur laquelle je me réjouis de revenir  : un  pingouin! Elle m’épate, elle m’épate… Mais je n’en dis pas plus… A bientôt!