Découverte 2022 : Episode 1 – Deer & Doe

Sirocco, Datura, Hysope et Fougère

Fameuse découverte que celle-là me direz-vous. Tout le petit monde de la couture amateure ne connaît qu’elles! Eléonore et Camille, les deux nanas à l’origine de la marque de patrons Deer & Doe. Seulement voilà, j’ai cheminé longtemps dans les revues, surtout Burda et La Maison Victor, ainsi que dans les livres : celui d’Ivanne S, ceux d’Annabel Benilan, et beaucoup d’autres auxquels ce blog tente de rendre justice à chaque réalisation.

Donc, pour moi, acheter des patrons, entendez des patrons sans livre ni revue, c’est assez rare. Ou plutôt, assez récent, car je n’ai pas l’intention d’en rester à l’exception et ce, en grande partie grâce à Deer & Doe et à leur livre Dressed qui m’a permis de passer… du livre aux patrons indés. Ce que j’apprécie en particulier chez D&D:

  • La qualité des patrons qui donnent de jolis vêtements bien coupés
  • La qualité des explications
  • Les marques sur les patrons des endroits où la stature peut être adaptée
  • La facilité d’adaptation de ces patrons à nos morphologies de vraies femmes : une taille épaisse mais peu de hanches ou inversement. Perso je dois retirer une taille aux hanches et supprimer deux cm de stature dans le buste et 2 à 3 autres cm aux jambes
  • Le style Deer & Doe : un style hyper portable, à la fois classique mais avec le détail qui dément aussitôt cette assertion.
  • L’univers Deer & Doe : avec le livre Dressed, on découvre une vision et des valeurs cohérentes sur la mode, les femmes et le monde.

Alors qu’ai-je fait pour entrer dans cette marque? Tout d’abord une Sirocco! C’est sans doute le patron-phare, le plus cousu de D&D. La combinaison en maille, à la fois souple et structurée grâce à un design qui sculpte les hanches et un effet cache-coeur qui flatte tous les bustes.

Sirocco

Lorsque j’ai testé cette combinaison lors de sa coupe, j’étais béate d’admiration devant…moi! 😮 De plus, je m’occupais à cette tâche un jour de couture en famille avec ma nièce et cette cousette nous a conquise à l’unisson. Donc oui, je suis la millionième victime de l’effet « waw » de Sirocco. Ici, je l’ai cousue en taille 42 en retirant 4 cm de stature en tout. Le tissu est une maille Milano noire de chez Stragier.

Emballée par cette expérience hyper satisfaisante, je suis repartie à la hâte sur le site de D&D pour découvrir ce qui était alors la nouvelle collection. Cette collection présentait trois modèles : la veste ou surchemise Fougère, le pantalon Genêt et le top Hysope. Leur nom qui s’inspire d’un herbier universel indique que nous sommes sur du chaîne et trame (dans le cas contraire, ce sont des noms d’éléments météo qui sont à l’honneur comme par exemple dans le précité Sirocco). Je les voulais tous mais comme d’hab mon appétit était plus grand que mon temps libre. J’ai donc fait l’impasse sur le Genêt et me suis contentée de Hysope et Fougère.

Hysope

Voici Hysope en photo mais à défaut de l’avoir immortalisé au moment de sa couture, je ne peux pas vous le présenter « sur pied ». Hysope est devenu indécent depuis que j’erre trois tailles en-dessous de celle dans laquelle Hysope a été cousue… Pièce à réajuster vous l’avez deviné mais vu le type de patron, je dois pouvoir m’en sortir sans trop de mal. Le tissu est un coton très doux de la collection UNE de Stragier.

Fougère

Fougère aussi est désormais surtaillée mais ça ne pose pas de problème particulier. C’est le luxe des vestes de pouvoir se porter légèrement oversize. De plus le réglage de l’élastique de taille fait bien illusion et suffit à lui seul à passer à un semblant de taille 38. Ma Fougère est coupée dans un sergé léger couleur framboise de chez Stragier. Petit bémol : orpheline de tout engin capable de réaliser une boutonnière ni même un simple zigzag, je me suis mise en devoir de réaliser les boutonnières à la main. Si j’ai entre-temps acquis plus de maîtrise, je regrette quelque peu le résultat. A refaire à l’occasion. Et entre nous, les occasions de border des boutonnières, c’est devant une bonne série un dimanche après-midi pluvieux. En attendant que ces conditions soient réunies, je porte ma Fougère telle quelle.

Datura

Enfin, cet été, j’ai cédé aux sirènes de Datura. Ce petit col géométrique m’appelait vraiment et je manquais d’un petit top blanc tout simple à associer avec mes vêtements d’été. Datura est ici taillée dans une popeline (fil 60/1) de chez Stragier, réputée opaque. Dans le dos, j’ai tenté une version sans bouton qui s’ouvre donc légèrement. Portable, même si je dois ce choix davantage à l’absence d’envie de broder les boutonnières qu’à l’audace stylistique…

Orage

Pour la suite, je vous réserve un prochain article car au moment où j’écris ceci, la robe Orage qui vient de faire son entrée dans la collection D&D attend à l’atelier que je veuille lui coudre un ourlet. Elle est sublime, même si je la soupçonne d’être à l’origine d’une rupture de stock généralisée sur presque tous les tons de jersey de bambou chez Stragier 😀

La voyez-vous parmi mes réalisations de la dernière semaine d’octobre (qui fut TRES prolifique!)?

Et vous? Deer & Doe ?ou pas ? ou pas encore?

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